Après le grand succès de "La chambre d’Isabella" au Printemps des comédiens, une composante du collectif de la Needcompany est invitée au domaine d’O avec son dernier spectacle, un étonnant ballet de machines à laver. Une immersion dans un monde absurde, psychédélique, visuel et drôle où les tabous de tout ordre, y compris sexuels, sont abolis.
Quelques scènes peuvent heurter la sensibilité de certains spectateurs.

A l’orée des années 30, Salvador Dali a peint ses mémorables Montres molles. En ce début de nouveau millénaire, la chorégraphe plasticienne Grace Ellen Barkey glisse ses pas dans ceux du maître surréaliste avec, en ouverture de son dernier spectacle, un étonnant ballet de machines à laver. Aussi souples que les jeunes danseurs, des lave linge volants et aériens donnent le ton de cette comédie acide, surréaliste et psychédélique. Une formidable entrée en matière où une laverie en folie met à rude épreuve les nerfs d’un joli ours tout droit sorti d’une chambre d’enfant.
L’absurde cher à Edgar Allan Poe, le surréalisme caustique de Magritte peuplé d’étranges personnages à la Tim Burton, le merveilleux des marionnettes de Java sont évoqués dans cette histoire d’un nouveau monde. Comme si, perché sur la lune, le spectateur se demandait ce qu’est en train de faire cette drôle d’humanité.

Concept Lemm&Barkey
Chorégraphie, direction Grace Ellen Barkey
Créé/dansé par Misha Downey, Julien Faure, Yumiko Funaya, Benoît Gob, Sung-Im Her, Maarten Seghers
Texte Grace Ellen Barkey

Une production Needcompany.
Coproduction ImPulsTanz (Vienna), PACT Zollverein (Essen), Künstlerhaus Mousonturm (Francfort).
Avec la collaboration du Kaaitheater (Bruxelles).