I love you Anabelle… se murmurent les amoureux depuis tellement longtemps maintenant. Aujourd’hui, c’est la Saint-Valentin. Les gradins du théâtre se sont envolés, ambiance feutrée assurée pour un concert intime. Hugh Coltman, bluesman et jazzman britannique de France, rend hommage au swing chaloupé de Nat King Cole, le crooner que sa mère adorait et qui a bercé son enfance. Un joli cadeau à s’offrir en couple ou en solo pour redécouvrir l’inépuisable répertoire du roi Nat allégé et modernisé.

Le spectacle

La voix de Nat King Cole a bercé l'enfance de Hugh Coltman. La musique de cette légende du jazz était présente chez lui, grâce à sa mère, qui l’écoutait régulièrement et qui lui as transmis la passion de ce répertoire. Après une longue aventure au sein du groupe de blues anglais The Hoax (pour lequel il a été nommé Meilleur Chanteur en 1998 par le magazine Blueprint), le succès de ses deux albums solo Stories From The Safe House et Zero Killed, et deux années en tournée, en tant qu'invité du pianiste de jazz Eric Legnini, le plus français des chanteurs britanniques a décidé de rendre hommage à ce musicien-chanteur hors pair et indirectement, à sa mère. Avec Shadows - Songs of Nat King Cole, Hugh revisite quelques standards (Nature Boy, Mona Lisa, etc.), mais aussi des titres moins connus (Shadows, Annabelle, etc.), d'une façon brute et empreinte d'émotion, où plane l'ombre de deux grandes influences de sa vie.

Nat King Cole

Né en 1925 à Montgommery dans l'Alabama, Nathaniel Adams Cole grandit à Chicago. Son ensemble de jazz se fait connaître en 1940 avec Sweet Lorraine, une chanson populaire des années 1920.
Nat King Cole fait sa première apparition au cinéma dans Citizen Kane d'Orson Welles en 1941. Il y joue le rôle d'un pianiste nommé El Rancho. Son premier et immense succès date de  1946 avec) Route 66, un tube écrit par Bobby Troup qui sera repris en 1961 par Chuck Berry, puis en 1964 par les Rolling Stones. Depuis, cette autoroute longue de près de 4000 kilomètres reliant Chicago à Santa Monica en Californie est entrée dans la mythologie américaine. Malgré son immense popularité, il est régulièrement la cible d’attaques du Ku Klux Klan et subit, jusqu’à Cuba où il vient en 1956 pour un récital des grands standards de la musique latine, le racisme anti-noir. Il meurt en 1965, à l’âge de 45 ans après avoir soutenu la campagne de J. F. Kennedy.