Ven 23 mai 21h00

Yasmine Hamdan / Nino Josele et Aziz Sahmaoui

La sensation libanaise / Marrakech via Alméria

Toutes les dates

  • 23/05/2014 - 21:00
Tarif : 
23 € / 18 € / 15 € selon votre profil
Lieu : 
Entrée
nord
Par : 
Yasmine Hamdan / Nino Josele et Aziz Sahmaoui

Yasmine Hamdan : La sensation libanaise

Sur le devant de la scène, depuis qu’elle a fondé le duo SoapKills à Beyrouth, Yasmine Hamdan est devenue une icône de la musique underground dans le monde arabe. Cette artiste libanaise métisse chanson traditionnelle moyen-orientale et pop, à la mode french touch. Elle raconte, avec sagesse et fantaisie, ses incroyables tribulations entre Beyrouth, les pays du Golfe ou Paris, et mêle, sans complexe aucun, divers dialectes (libanais, koweïti, palestinien, égyptien, bédouin). Elle ressort son premier album solo sous le titre de Ya nass. Une production enrichie par cinq nouveaux titres, dont Hal, qu'elle interprète dans le nouveau film de Jim Jarmusch, Only Lovers Left Alive, en compétition à Cannes.

Nino Josele et Aziz Sahmaoui : Marrakech via Alméria
Une rencontre frappée au coin du bon sens, entre Niño Josele, l’un des nouveaux maîtres de la guitare flamenca, et Aziz Sahmaoui, l’une des plus belles voix du Maghreb d’aujourd’hui. Un premier titre en duo, Zawiya Aziz en disait assez long sur leurs intentions. Ce premier essai traçait déjà les riches possibilités et les potentialités d’une collaboration que les musiciens ont finalement décidé d’approfondir avec ce projet rapprochant la coquette ville andalouse d’Alméria (de l’arabe mraya, miroir), de l’ancienne capitale du royaume chérifien, Marrakech ; et cela n’a rien d’un choc des cultures. C’est même tout l’inverse : Aziz Sahmaoui, passé maître depuis son University of Gnawa, et Niño Josele, devenu référence ultime d’un flamenco en constante régénération, ont en commun un esprit, des gestes, qui s’inscrivent dans l’histoire intime de leurs pays respectifs, longtemps réunis, désormais tout juste séparés par un mince détroit. Et au-delà de ce respect mutuel et de cette affinité naturelle, ils partagent dans leurs cordes sensibles une même vision de la tradition renouvelée, une même envie de rencontres avec le jazz, un même goût pour l’autre, source d’expérimentation. Du blues au chaâbi, du flamenco au jazz, du cajon à la derbouka, l’addition est ici susceptible de produire un résultat pour le moins inouï, conséquence de la somme de toutes les parties et non plus du plus petit dénominateur commun. Quelque part entre Alméria et Marrakech.