La folle nuit Shakespeare. Douze heures de

Shakespeare en danse, en opéra, en cinéma, en vidéo, en performance... Et même en théâtre. C’est le pari fou de la promotion sortante de la licence théâtre de l’Université Paul-Valéry qui célèbre ainsi à sa manière le quatre centième anniversaire de la mort du Maître. Une manière toute shakespearienne : car, de Macbeth aux Joyeuses Commères de Windsor, c’est peu dire que l’homme de Stratford-Upon-Avon ne s’est jamais privé de mêler les tons et les genres. Cette nuit, car ce sera une nuit entière -un long songe d’une nuit d’été en somme-devrait donc ravir l’ombre illustre. Pour faire tourner cet effarant kaléidoscope de mots et d’images, ils ne seront pas loin d’une centaine d’étudiants, encadrés par des professionnels de la scène.

Vingt-cinq pièces de trente minutes, vingt-cinq formats différents pour embrasser en quelques heures les mille facettes de l’expérience humaine et au bout de la nuit avoir parcouru plus de la moitié du théâtre shakespearien. Un sacrilège ? Oui : un sacrilège vivant, inattendu, démesuré, grotesque, nocturne, philosophique, drôle... Elisabéthain en un mot.