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- 03/06/2016 - 20:30
- 04/06/2016 - 18:00
- 05/06/2016 - 20:30
- 06/06/2016 - 20:30
Une restauration légère est proposée tous les soirs de spectacle une heure avant la représentation et une heure après la représentation.
Il y a d’abord derrière ce moment de théâtre un écrivain cabossé à la Artaud, bref compagnon de route des surréalistes avant d’en être éjecté, encore plus bref pensionnaire de la Légion étrangère avant de déserter, reclus jusqu’à sa mort dans un hôpital psychiatrique : tel fut Stanislas Rodanski, écrivain dont la quasi-totalité des œuvres ne parut qu’après sa mort malgré l’admiration que lui vouait l’exigeant Julien Gracq. Rodanski, un maudit des lettres françaises.
Mais quand Georges Lavaudant tombe sur ce texte, il est, comme beaucoup, foudroyé par la force poétique de cette langue, par la vérité quasi-charnelle de ce huis-clos où la mort et l’Hamour -c’est ainsi que l’orthographie Rodanski- dansent un étrange ballet.
Revoilà donc Lavaudant à la mise en scène, lui que le Printemps avait quitté il y a trois ans sur un grandiose Cyrano. Et du grandiose à l’intime, c’est la force d’un grand metteur en scène que de faire théâtre avec tous les matériaux. Hier les cadets de Gascogne. Aujourd’hui un texte puissant, deux comédiens magnifiques, une étrange atmosphère de funérailles et de délices où l’Hamour n’en finit pas de palpiter.
Frédéric Borie
Elodie Buisson
Frédéric Roudier
Mise en scène : Georges Lavaudant
Décor et costumes : Jean-Pierre Vergier
Lumière : Georges Lavaudant
Son : Jean-Louis Imbert
Maquillage et effets spéciaux : Sylvie Cailler
Coiffure : Jocelyne Milazzo